dimanche 25 novembre 2012

Jean-Marc Souvira, Le magicien







Emprisonné depuis onze ans suite à la violente agression d’une vieille dame, Arnaud Lécuyer est un détenu modèle.
Personne ne sait qu’il a tué trois de ses codeténus.

Personne ne sait qu’il est le Magicien, ce tueur d’enfants qui, des années plus tôt, avait semé la terreur dans Paris en attirant ses proies par des tours de magie.
Libéré pour bonne conduite, le petit homme reste discret. Jusqu’à ce que ses démons reviennent lui parler, jusqu’à ce que sa « collection » revienne le hanter. Jusqu’à ce que des enfants croisent sa route…
L’agression d’un jeune garçon relance la piste du Magicien. Le commissaire Ludovic Mistral, de retour des Etats-Unis où il a rencontré des profilers du FBI, est chargé de l’affaire. Avec des techniques psychologiques bien différentes de celles utilisées lors de la première enquête, il n’hésitera pas à s’exposer personnellement pour faire sortir le monstre de sa tanière, sans se douter un seul instant qu’il met en danger ce qu’il a de plus cher…






La suite vers ici :   http://lemarquepagedenath.wordpress.com/2012/11/25/jean-marc-souvira-le-magicien/







dimanche 4 novembre 2012

Bernard Werber, Troisième humanité





Nous sommes à l’’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu une avant.

Il y en aura une… après.
En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long.
A Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l’ évolution de notre espèce ».
Wells père a retrouvé l’ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.
C’est grâce au soutien et à la passion amoureuse d’’une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l’’avenir des générations futures.




La suite vers ici :http://lemarquepagedenath.wordpress.com/2012/11/04/bernard-werber-troisieme-humanite/




dimanche 14 octobre 2012

Patrick Senécal, Le passager

Etienne Séguin n’a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d’accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu’à cela ne tienne, il fera l’aller-retour par l’autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d’une heure, cela lui permettra d’écouter la radio et, surtout, d’oublier sa récente séparation ! Peu de temps après, Etienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l’a connu dans son enfance. Mais voilà : Etienne souffre d’amnésie et n’a aucun souvenir de ses jeunes années. C’est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu’il a pris l’habitude d’embarquer ? Et qu’ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
Le Passager : un roman d’une tension extrême, par l’auteur des Sept jours du talion.

 

Jean-Christophe Grangé, KaÏken

 



« – Un kaïken.
- Tu sais à quoi ça sert ?
- C’est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge… »
Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d’un insaisissable criminel, « l’Accoucheur », qui éventre les femmes au terme de leur grossesse pour brûler le fœoetus.
Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l’intrigue, qui joue des similitudes entre l’histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l’on est tenté de voir comme son double monstrueux. Mais le suicide de l’Accoucheur ne résout rien et Passan devra aller jusqu’à Tokyo rechercher la clé de l’énigme…
Un thriller ambitieux, magnifiquement soutenu de bout en bout. Loin des clichés habituels, le Japon occupe une place prépondérante dans le déroulement d’une intrigue imprévisible où Grangé confère à ses héros une surprenante densité psychologique




 
 
 
 
 
 
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samedi 29 septembre 2012

Dan Wells, Mr Monster


Dans Je ne suis pas un serial killer, le jeune John Wayne Cleaver était la proie de pulsions
effrayantes et redoutait de devenir un tueur en série. Aujourd’’hui il n’’a plus de doutes : un assassin, qu’’il a surnommé Mr. Monster, sommeille en lui, susceptible de se réveiller à tout instant. Ce qui, étrangement, n’’a pas que des mauvais côtés. Sans Mr. Monster John n’aurait jamais pu débarrasser sa petite ville du tueur qui y sévissait. Mais à présent il n’’est plus du tout sûr de pouvoir maîtriser son côté obscur. D’’autant qu’’autour de lui nombreux sont les importuns qui mériteraient d’’avoir affaire à Mr. Monster. Sans compter ces nouveaux cadavres qui apparaissent aux quatre coins de la ville et cet inspecteur du FBI qui commence à sérieusement le suspecter d’’être impliqué dans les meurtres. Il va ainsi devenir de plus en plus difficile de ne pas laisser les rênes à ses démons. Plaisir coupable auquel il serait tragique de prendre goût…
Dan Wells dynamite de nouveau tous les clichés du thriller pour nous offrir une seconde nuit blanche aux côtés d’un des monstres les plus attachants qu’il nous ait été donné de rencontrer depuis longtemps. 



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Patrick Graham, Retour à rédemption

 
 
Avocat d’affaires, Peter Shepard a tout pour être heureux : une grande maison sur les hauteurs de San Francisco, une femme amoureuse, deux petites filles irrésistibles. Pourtant, certains jours, ses angoisses sont si fortes qu’il est obligé d’aller s’asseoir sur un banc dans un parc. Toujours le même banc, toujours les mêmes angoisses. Ce que Shepard redoute, c’est le Big One, ce tremblement de terre dont tout le monde sait qu’il finira par engloutir la Californie. Et le pire advient. Mais ce n’est pas la terre qui a tremblé, c’est le passé qui a ouvert une brèche sous ses pieds, le plongeant en enfer et le forçant à se souvenir que, vingt ans plus tôt, six enfants s’étaient fait une promesse dans les cachots d’un centre de redressement. Un pacte qu’il a trahi. Il est temps pour lui de retourner à Rédemption.
 
 
 
 
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Thierry Jonquet, Mygale

 
 

 
Eve? Qui est-elle? Qui est Richard Lafargue, l’homme qui la pro
mène à son bras dans les soirées mondaines puis l’enferme à double tour dans une chambre? Pourquoi ce sourire subtil sur les lèvres de 
la jeune femme et autant de rage si mal contenue sur les traits creusés de son compagnon? Pourquoi vivre ensemble si c’est pour se haÏr avec autant de passion? Drôle de couple…Quel incompréhensible passé lie ces deux êtres hors du commun qui se cachent la plupart du temps derrière les murs de leur villa si tranquille? Pourquoi les paroles si douces de “The Man I love” deviennent-elles entre eux l’expression radicale de la haine la plus absolue?

 
 
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Karine Giebel, Les morsures de l’ombre

 
 
 
 
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Michael Prescott, L’arracheur de visages



Qu’arrive-t-il d’innommable aux femmes qui disparaissent la nuit dans un désert de l’Arizona ? Quel est le bourreau, sanguinaire et sadique, qui se livre sur elles à un rite monstrueux. Kaylie McMillan, nouvelle victime désignée, va-t-elle échapper à ses griffes ou subir le sort atroce de celles qu’il a tuées ? Une implacable traque commence…


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dimanche 2 septembre 2012

lundi 27 août 2012

Pierre Lemaitre, Alex



RÉSUMÉ

Qui connaît vraiment Alex ?
Elle est belle. Excitante.
Est-ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu.
Alex, plus intelligente que son bourreau.
Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien ni personne.
Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve le talent de l'auteur de Robe de marié.










BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR


Pierre Lemaitre est né à Paris d'une famille parisienne de pères en fils. La littérature occupe une place essentielle dans ses activités : il l'enseigne aux bibliothécaires, anime des cycles de conférences et se consacre à l'écriture. Il partage son temps entre la Bourgogne et Paris. Avec Travail soigné, son premier roman, il a obtenu le Prix Cognac 2006.
Source Polars Pourpres
 
 
 
 
 
 
 
MON AVIS:
 
 
Alex a 30 ans. Elle est belle et elle sait l'effet qu'elle fait sur les hommes.
Elle vit seule, n'a pas de travail régulier, déménage constamment. Ses bien personnels tiennent dans 2 cartons et elle a goût immodéré pour les perruques.
Voilà tout ce qu'on sait d'Alex, c'est à dire pas grand chose.
C'est étrange cette vie creuse et vide.
Oui mais voilà, un jour Alex se fait enlever par un homme qu'elle croit ne pas connaître.
Cet homme veut juste la voir mourir. Pourquoi elle ?
C'est le début de l'horreur. Enfermée dans une cage où elle ne peut ni s'allonger ni s'asseoir pendant des jours, à manger des croquettes pour chat, à tenter d'éloigner des rats que son ravisseur a déposé spécialement pour elle, elle réussit finalement à s'échapper...
 
En parallèle, voilà le commandant Camille Verhoeven, personnage récurrent et atypique, qui doit démêler un écheveau des plus compliqué.
Une jeune femme a disparu, nul ne sait qui elle est, et quand enfin, la police réussit à trouver sa prison, Alex n'est plus là !
 
Pierre Lemaitre, le bien nommé, m'avait déjà filé une grande claque avec Robe de marié et c'est avec une jubilation teintée de gratitude que je viens de lui tendre la deuxième joue !
J'ai rarement lu un auteur qui sait si bien jouer avec les nerfs de ses lecteurs. Il vous ballade comme il veut, au gré de ses envies, il s'amuse à nous déstabiliser et on ne voit rien venir .
Il sait manier l'art du faux semblant avec une telle désinvolture et une telle efficacité qu'il est difficile après ça, de reprendre une lecture où les personnages sont plus "transparents"
L'histoire en cache une autre, qui en cache une autre, etc...
 
Et que dire de Camille Verhoeven, flic triste et handicapé par ses 1m45, qui m'a fait penser à certains personnages de Fred Vargas ( pour ceux qui ne connaissent pas Fred Vargas, je recommande chaudement ! ).
Cette façon de vivre, de parler, de penser avec poésie finesse et humour.
 
 

"Il n'a quasiment jamais rencontré qu'il puisse regarder de haut. L'inverse en revanche... Une taille pareille, ce n'est pas seulement un handicap. A vingt ans c'est une humiliation effroyable, à trente, une malédiction, mais dès le début on comprend que c'est une destinée. Le genre de truc qui vous fait employer des grands mots."
 
 "Ce type n'a pas parcouru plus de trente bornes entre sa naissance et sa mort, poursuit Camille. Marié, trois enfants, et d'un coup, à quarante sept ans, le démon de midi. Ça le rend dingue, et après, ça le rend mort"
 
 


Comme je ne voudrais pas spoiler, je n'irais pas plus loin dans l'explication de texte.
Sachez seulement qu'Alex nous fait passer tour à tour de la compassion à la crainte, de l'horreur à la pitié,  de victime à coupable et inversement...
 
Vous l'aurez compris, je suis devenue fan à part entière de Mr Lemaitre.
 
 
MA NOTE: 10/10
 
 
 
 
 
 

vendredi 24 août 2012

Suzanne Collins, Hunger games





RÉSUMÉ DU TOME 1

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...






BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR




Diplômée de l'université d'Indiana, Suzanne Collins depuis 1991 écrit des scénarios et des histoires pour des programmes de télévision jeunesse, notamment pour la chaîne Nickelodeon. Elle écrit aussi des histoires pour les plus petits. Plus récemment, elle a été scénariste en chef de la série Clifford's Puppy Days pour Scholastic Entertainment. Collins vit dans le Connecticut avec sa famille, dont ses deux enfants, entourée de chatons adoptés
Source Wikipédia








MON AVIS

Un futur d'après guerre.  12 districts, où les gens vivent dans la famine, entourés de clôtures électrifiées.
Dans le district 12, le plus misérable, vit Katniss 16 ans. Elle nourrit sa famille depuis la mort de son père dans une mine de charbon.
Tous les ans, lors d'un jeu télévisé organisé par le Capitole , les Hunger Games, 2 enfants de 12 à 18 ans de chaque district sont choisis au hasard pour y participer et prouver au peuple que le gouvernement est tout puissant.
C'est ainsi que Katniss, se portant volontaire à la place de sa petite soeur, va y participer.

En général, je suis plutôt bon public pour ce style de littérature "adolescente". A partir du moment où c'est bien écrit et que l'histoire est bonne.
J'ai adoré Harry Potter, détesté Twilight, j'étais donc très curieuse de lire Hunger games.

Le thème n'a rien de nouveau, c'est du déjà vu avec Running Man ou Marche ou crève de Stephen King.
Même si on peut penser que Suzanne Collins a voulu critiquer le phénomène " télé réalité", le côté révolté de l'héroïne est bien mou en rapport. J'espérais un peu plus de rébellion.
Pour ceux qui aiment le côté gnangnan et romantique ( je n'en fait pas partie...) , nous avons bien sûr droit à l'histoire d'amour. Sans débauche d'hormones en fusion heureusement!

J'ai trouvé fort dommage de ne pas avoir donné un peu plus de détails sur le Capitole ( capitale du pays où vivent les nantis ).  Le sujet est trop vite survolé, comme les autres "tributs", quasi inexistants à part 3 ou 4 qui ont un rôle plus ou moins important dans l'histoire.

Les atouts de ce roman c'est l'héroïne, Katniss. Personnage attachant et lucide et Haymitch, mentor alcoolique dont j'espère que le personnage sera développé dans le prochain tome.

Parlons un peu du style. Plat et fade malheureusement. Rien de transcendant, des phrases et des mots simplissimes malgré un bon rythme efficace.
Bref, aurait mérité une meilleure exploitation pour élargir l'âge des lecteurs...


MA NOTE: 6/10






RESUME DU TOME 2


Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...








MON AVIS:

J'ai attaqué ce 2ème tome avec l'espoir d'y trouver un contenu plus captivant que le premier.
C'est le cas.....les 50 dernières pages !

Où on retrouve Katniss, notre mignonne héroïne, gagnante des derniers jeux, plus ou moins tranquillement installée dans une belle maison toute neuve au milieu de son district crevant de faim pendant qu'elle vit  (presque) dans l'opulence.
Elle a même le téléphone dans sa maison mais elle ne peut appeler que les 2 ou 3 autres personnes qui l'ont ! Ha ha ha
Bon d'accord, elle distribue de la nourriture aux pauvres, mais soyons sérieux !
Cela aurait été plus crédible de la faire déménager au Capitole.

Les 3/4 du roman sont consacrés à la tournée des districts. Bon, très bien me suis-je dit, je vais avoir un peu de description de ces fameux districts. Hé bien non, à part le 3ème d'où était originaire la petite Rue, c'est traité à la va vite alors que c'est censé durer des semaines.
Grosse déception, moi qui aime qu'on titille mon imaginaire. Là, le lecteur fait tout (trop ) le boulot.
Je  ne demandais pas des chapitres à la Tolkien mais quand même...

Parlons de l'histoire d'amour.
Je l'aime mais lui peut être pas, je change d'avis au chapitre suivant, c'est l'autre que j'aime et lui m'aime t'il ? Et Ho mon Dieu, il m'a donné un baiser!..
 Que de mièvreries inutiles qui ne font que donner une image de gamine capricieuse et égoïste au personnage, alors qu'elle était attachante dans le premier tome.

La seule partie intéressante, c'est la fin.
Katniss et Peeta retournent dans l'arène pour les jeux de l'expiation. Pièges a gogo, enfin un peu d'action.
Arrêt sur image d'autres participants avec quelques développements sur leurs caractères et leurs vies et vlan ! C'est fini !
La fin des jeux est arrivée comme un cheveu sur la soupe alors que ça commençait enfin à devenir intéressant.
Et me voilà déçue, à regarder le 3ème tome d'un air dubitatif et à me demander si ça en vaut bien la peine ....


MA NOTE: 5/10







RÉSUMÉ DU TOME 3


Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.






Ce n'est plus un air dubitatif que j'ai, mais consterné....
Comment créer une dystopie et aller de Charybde en Scylla !

Pour la petite histoire, on retrouve notre gourde de Katniss, qui a "encore" réussi à finir les Hunger Games.
Le district 12 a été complètement détruit et les autres districts sont en pleine révolte.
La voilà catapultée, elle, ses amis et sa famille, dans le mystérieux district 13, miraculeusement survivant depuis des décennies,  sous terre et avec l'arme nucléaire s'il vous plaît !
Bon, passe encore....
Là dessus, Katniss est désignée comme symbole de la rébellion et doit tourner des spots de contrebande....sur les champs de bataille ! Grotesque !

Encore une fois, certains passages  sont survolés et bâclés, comme la libération de Peeta qui dure 2 pages.
L'histoire d'amour est toujours sans aucun intérêt, avec des questionnements ridicules et enfantins.
C'est d'une platitude affligeante. Les scènes de combat sont mal décrites, c'est confus.
Les personnages qui meurent au fil de l'histoire laissent complètement indifférents.

Je n'ai même pas réussi à aller jusqu'à la fin, j'ai passé les cent dernières pages et me suis contentée de l'épilogue.
En ce qui me concerne, inutile d'en dire plus, ça n'en vaut pas la peine.
Dommage, le premier se laissait lire et l'adaptation cinématographique est pas mal.

Sans doute aurais je apprécié ce livre il y'a 25 ans, quoique...


MA NOTE: 3/10





mercredi 22 août 2012

Pierre Lemaitre, Robe de marié



 

RÉSUMÉ




Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape... Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.








BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR



 

Né à Paris, Pierre Lemaitre a beaucoup enseigné aux adultes, notamment les littératures française et américaine, l’analyse littéraire et la culture générale.

Il est aujourd’hui écrivain et scénariste. Il a rendu hommage à ses maîtres (James Ellroy, William McIlvanney, Bret Easton Ellis, Émile Gaboriau…) dans son premier roman, Travail soigné, qui a obtenu le Prix Cognac en 2006

(source  Babelio )








MON AVIS




Sophie est une jeune femme heureuse, dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle.
Elle est un peu "distraite". Elle perd ses affaires, oublie des rendez vous, ne sait plus où elle gare sa voiture...
Insidieusement,en quelques mois, sa distraction s'accentue et prend des proportions très inquiétantes.
Kleptomanie dont elle n'a aucun souvenir, dossiers professionnels perdus. Sophie perd la mémoire petit à petit, elle a des trous noirs et sens qu'elle perd la raison.
Sa vie de couple se dégrade, elle devient dépressive et elle décide de consulter un psychiatre.

La première partie de ce roman est très particulière. C'est comme si on entrait directement dans la tête de Sophie grâce à la syntaxe choisie par l'auteur. J'ai été littéralement happée par l'histoire.
Un engrenage ! On ne sait pas pourquoi toutes ces catastrophes arrivent à cette pauvre fille.
Elle l'ignore elle même, c'est la folie qui s'installe.
Elle ne se souvient plus d'avoir poussé sa belle mère dans les escaliers, encore moins d'avoir étranglé le petit garçon qu'elle gardait....
Délibérément, je ne donnerai pas plus de détail, car cela gâcherait l'effet de surprise et ce serait dommage car arrive la deuxième partie, une véritable claque !

Impossible de lâcher ce bouquin!  Il fallait absolument que je sache jusqu'où l'emmènerait sa démence, il fallait que je le termine, même si j'allais très certainement regretter de ne pas avoir suffisamment savourer ce petit bijou! Même si j'y passais la nuit, ça me rendait dingue moi aussi !
Je n'avais qu'une crainte, c'était d'être déçue par la fin. Mais non, là encore Pierre Lemaitre nous offre une fin non conventionnelle qui m'a ravit.
J'en veux encore !

Machiavélique à souhait, un EXcellent livre. Courez vite à la librairie!




MA NOTE: 10/10



Récompenses:

Prix des lectrices Confidentielles 2009,
Prix Sang d'Encre des Lycéens, Vienne 2009
Prix du Polar francophone de Montigny les Cormeilles 2009







mardi 21 août 2012

Olivier Descosse, Les enfants du néant




RÉSUMÉ




Dans une autre vie, François Marchand était psychanalyste. Un des meilleurs. Jusqu'au jour où sa femme fut étranglée par un de ses patients. Depuis, il est devenu flic, spécialisé dans l'étude des profils criminels. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, jeune enquêtrice au caractère entier et au passé douloureux, il va être confronté à des meurtres barbares, sans logique apparente, commis aux quatre coins de la France sur des adolescents. Ensemble, les deux enquêteurs se lanceront sur la piste d'un tueur dont la folie et l'ingéniosité semblent n'avoir aucune limite. Pour le cerner, ils n'auront qu'un seul choix : percer les codes déroutants et complexes d'une génération sacrifiée.




BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
 
 
 
 
 
 
Olivier Descosse est un écrivain français né à Marseille en 1962 d’un père anesthésiste et d’une mère psychanalyste, il a exercé pendant douze ans la profession d'avocat (à New York, à Chicago, à Lyon et à Papeete et en Polynésie Française), avant de se lancer dans l'écriture.

Son roman Le Couloir de la pieuvre, dont il a coécrit le scénario, est en cours adaptation pour le cinéma.

(Source Babelio )










MON AVIS



François Marchand, ancien psy devenu profileur, est un homme brisé depuis la mort de sa femme, assassinée quelques années auparavant par un de ses patients.
Depuis, il élève seul sa fille.
Il a très peu de mission en tant que profileur. La France n'étant pas aussi prolifique que les Etats Unis en la matière...
Jusqu'au jour où le meurtre horrible d'une jeune adolescente l'envoie à Avignon.
Il y rencontre Julia, une enquêtrice locale, qui va le seconder car d'autres adolescents vont se faire tuer de manière similaire au quatre coins de la France

Voilà le résumé de ce roman, d'ailleurs tout était déjà dit dans le 4ème de couverture...
Lu en 24h, écriture fluide, lecture très agréable.
C'est un bon thriller qui m'a embarqué très facilement.

Oui mais.......

Le fond de l'histoire est plutôt pas mal.
De jeunes ados désespérés, suicidaires, qui se font trucider de manière scabreuse.
Sauf que ça sombre très vite dans les clichés !

Anorexie, prostitution, drogue, satanisme, ultra violence...et j'en oublie !
Trop de sujets balancés qui sont survolés car trop nombreux justement.
Les sataniques sont des fans de black métal et des gothiques. Ces derniers seront ravis de l'apprendre..
( Étant moi même amateure de ce genre musical, je jure ne jamais avoir sacrifié un quelconque animal ! )
Les ados sont en pleines crises, détestent leurs parents, (ben voyons ! ) et regardent des films gores.
Là aussi on tombe dans le cliché de la bonne vieille crise d'ado et on a droit en plus à une diatribe contre les fims d'horreur et le black métal.

C'est bien dommage car cela enlève de la crédibilité à l'histoire.
De plus, l'opération marketing de l'auteur lancée sur le net à coups de mails envoyés aux blogueurs et vidéo sur you tube a fait polémique et a plutôt desservi Olivier Descosse.
L'idée de base d'une campagne de pub n'est pas mauvaise en soi et est plutôt atypique mais là, l'auteur en fait beaucoup trop, comme dans son roman.
Même le final n'a pas réussi à me convaincre.
J'ai juste eu l'impression de lire un bon épisode d'Esprits criminels et sûrement pas le super thriller de l'année !

En résumé, un bon bouquin.....mais paradoxalement, vite lu et vite oublié.



MA NOTE: 7/10











dimanche 19 août 2012

Maud Tabachnik, Ne vous retournez pas








 

RÉSUMÉ




Stan Levine était l’un des flics les plus gradés de New York, l’un des plus brillants. Avant que Nichols ne le détruise plus sûrement que s’il l’avait tué : en enlevant et assassinant sa fille. Pendant des années, le policier a erré sans succès à la recherche du criminel. Aujourd’hui, alors qu’il entrevoit la possibilité d’une existence normale, le tueur en série ressurgit, signant son retour de deux meurtres horribles. Dans une Amérique traumatisée par les attentats islamistes, le bras de fer entre les deux hommes reprend, haletant, insoutenable








BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR






Sur son enfance, on ne sait rien.
Bien qu'ayant suivi des études commerciales, elle choisit de se diriger vers le métier de
kinésithérapeute. Elle commence sa carrière en 1963 avec une spécialisation d'ostéopathe. Dix-sept ans plus tard, Maud Tabachnik est obligée d'arrêter son métier suite à une intervention chirurgicale et c'est à cinquante ans qu'elle décide d'essayer l'écriture.
Maud Tabachnik est une passionnée de cinéma et surtout de lecture et de poésie]. Elle écrit son premier roman, La Vie à fleur de terre en 1991. Ses thrillers politiques sont un coup de poing dans l'univers typiquement machiste des auteurs de polars.
Plusieurs de ses romans policiers se déroulent aux États-Unis car « c'est un pays où tout peut arriver. [...] Le serial killer est vraiment une spécialité américaine. ». Dans certains de ses romans on retrouve deux personnages récurrents, le lieutenant de police Sam Goodman et la journaliste homosexuelle Sandra Khan ( Un Été pourri, Le Festin de l'araignée, Gémeaux, Le Tango des assassins, Mauvais frère, Désert Barbare).
Dans son roman La Mémoire du bourreau (2001), elle imagine les mémoires d'un officier SS. En 2005, J'ai vu le diable en face évoque une série de meurtres de femmes de Ciudad Juárez. Dans L'Étoile du temple, en 1997, elle évoque la persécution des Juifs aux XIe et XIIe siècle. En 1997, Fin de parcours est une série de nouvelles ayant pour point commun un meurtre dans le milieu familial].
(Source Wikipédia )




MON AVIS



Ne lisez pas ce qui suit si vous n'avez pas lu le 5ème jour du même auteur !
( Voir mon article précédent )

Stan Levine, détruit par la mort de sa fille qui a été tuée par Edgar Nichols dans d'horribles circonstances, a tout perdu.
Sa femme l'a quitté , est partie avec ses deux autres enfants et il a été muté à Milwaukee où personne ne le connaît.

8 ans ont passés et Stan, devenu entre temps le flic torturé qu'il n'était pas dans le premier opus, recherche inlassablement l'assassin de sa fille, jusqu'au jour où ce dernier réapparaît à Milwaukee, sa ville natale ( et également celle de Jeffrey Dahmer, "vrai" tueur en série célèbre....).
Les meurtres atroces recommencent.

Au même moment, des attentats islamistes frappent Milwaukee et Stan mène double enquête.
Il est persuadé que Nichols est revenu pour le piéger.
A juste titre...

Je me suis demandé au départ, ce que venaient faire ces histoires d'attentats en plus de la trame principale !
L'auteure a choisi délibérément de traiter ce thème un chapitre sur deux. Très intéressant au demeurant, mais je trouvais qu'elle s'égarait.
Et pourtant non, bien au contraire !

Edgar Nichols, le tueur, est un croyant complètement dévot et adepte de la punition corporelle poussée à son paroxysme.
Il pense être un "envoyé de Dieu".
Bien sûr, le parallèle devient évident avec les islamistes. Il trouve même que ces derniers ont des raisons pour punir ces "infidèles".

Au final, on comprend que Maud Tabachnik tente de démontrer à quel point la foi aveugle et extrême peut être dangereuse et destructrices pour toute religion.
Enfin, comprendra qui voudra ..

J'ai beaucoup aimé ce second opus, justement grâce à cette parabole, toujours d'actualité !
Je conseille fortement.


MA NOTE: 9/10











Maud Tabachnik, Le cinquième jour




RÉSUMÉ





New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable.

Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour...

Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste, père de famille, prototype du citoyen ordinaire. Nichols, qui va entamer avec Stan Levine, le flic lancé à sa poursuite, un duel que l'auteur de La Mémoire du bourreau mène implacablement jusqu'au bout de l'horreur.






BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR



Maud Tabachnik entreprend des études secondaires générales et commerciales, mais, après le bac et quelques hésitations, elle se décide pour la kinésithérapie dont elle sera diplômée en 1963 et qu'elle exercera pendant dix-sept ans avec une spécialisation d'ostéopathie. Elle est passionnée de lecture, de cinéma, aime la nature et les villes et adore les bêtes.
En 1983, elle part vivre en Touraine où elle commencera d'écrire sans envisager d'abord la publication. Dix ans plus tard, elle revient dans la capitale et se consacre entièrement à l'écriture.






MON AVIS


L'histoire commence par l'enlèvement de Gloria, une petite fille que sa mère laisse naïvement partir avec un inconnu.
Elle ne sera jamais retrouvée et pour cause... son meurtrier l'a dévorée et a même pris un plaisir pervers à adresser une lettre à sa mère où il décrit avec précision à quelle sauce il a mangé la gamine.

Cet assassin sadique, pédophile, cannibale, sado maso et j'en oublie, s'en donne à coeur joie en plein New York et fait d'autres victimes.

La Némésis de ce fou furieux, c'est Stan Levine, flic vedette du NYPD, en passe de devenir chef de la police, marié et père de trois enfants.
Il va poursuivre cet homme qui a l'apparence d'un "bon père de famille" et que personne ne soupçonne de toutes ces horreurs. Il va le poursuivre jusqu'à l'erreur fatale...

Bon, âmes sensibles, abstenez vous !
Maud Tabachnik ne nous épargne aucun détails gores et ce, jusqu'au final surprenant.

De plus, le personnage d'Edgar Nichols est très largement inspiré d'Albert Fish, "le vampire de Brooklyn", serial killer et cannibale dans les années 20.
Je vous invite à suivre le lien Wikipédia ci-dessous si vous n'avez pas froid aux yeux !
L'auteure est restée très fidèle à l'histoire originale et ça peut donner quelques cauchemars...

Pour une fois, le rôle du flic n'a pas été donné à un vieil "aigri et torturé".
Père de famille heureux en ménage, il ira bien au delà de l'horreur et s'y perdra.

Bref, un bon roman, à ne pas mettre entre toutes les mains mais très bien écrit comme sait le faire Maud Tabachnik.




MA NOTE: 8/10





lundi 13 août 2012

Paul Cleave, Un employé modèle





 
RESUME




Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat de police. Mais qui est-il vraiment… ? Des meurtres en série se succèdent, jusqu’au jour où un meurtre est commis sur le même mode opératoire que les siens mais, pourtant, Joe ne s'’y reconnaît pas…. Contrarié par ce coup du sort, il décide de mener sa propre enquête. 









BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR




Paul Cleave est né à Christchurch en Nouvelle-Zélande, en 1974.
Il a travaillé comme prêteur sur gages pendant sept ans avant de se tourner totalement vers l'écriture. Il avait écrit son premier roman à 19 ans, et depuis ses premiers jours à l'école, a toujours voulu être un écrivain."Un employé modèle" est son premier roman. Il a connu un succès international retentissant, se classant dès sa parution en tête des meilleures ventes en Allemagne, au Japon, en Nouvelle-Zélande et en Australie









 


MON AVIS




Joe est un tueur en série.
Joe aime entrer dans les maisons des femmes seules, les
violer et les tuer.
Joe est agent d'entretien au département de police, où tout le monde le croit attardé, un peut "lent"....Mais Joe cache son intelligence pour mieux tromper son monde !
En effet, qui irait soupçonner un garçon aussi gentil et dévoué à sa mère ?

Grâce à son travail, il peut suivre de prêt l'évolution de l'enquête.
C'est comme ça qu'il découvre qu'une des victimes n'est pas la sienne et, blessé dans son orgueil, décide de trouver qui a osé jouer au copieur.

C'est un récit à 2 voix, principalement celle de Joe, ce qui nous plonge dans son esprit tortueux.
Là où est l'originalité du roman, c'est sur la personnalité du tueur.
Habituellement, quand le narrateur est l'assassin, il a quasiment toujours un côté qui nous fait, sinon l'aimer, au moins l'humaniser.
He bien là pas du tout!
Joe est froid, calculateur, imbu de sa personne, n'ayant aucun sens moral évidemment. Il ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas assouvir ses fantasmes.

 
"J’aime les femmes et j’aime leur faire des choses qu’elles ne veulent pas me laisser faire. Il doit y avoir 2 ou 3 milliards de femmes sur cette terre. En tuer une par mois, c’est pas grand-chose. C’est juste une question de perspective. "

Il est absolument détestable et ce qui lui arrive est plutôt jouissif, mais chut...je n'en dirai pas plus.

La seconde voix est celle de Sally, une collègue de Joe bigote et naive, qui s'attache à lui et veut lui venir en aide ( on verra jusqu'à quel point...) ne sachant pas qui il est réellement.

Joe pense que Sally est attardée, un peu "lente"...

C'est là que ce roman prend une profondeur inattendue.
Les personnages ne sont pas ce qu'ils semblent être, apparences trompeuses, jeu du qui est qui.
Paul Cleave joue avec les faux semblants du début à la fin.
Un vrai régal, j'ai adoré.
Deux de ses romans seulement ont été traduits alors que cet auteur néo zélandais en a écrit cinq.
Gros, gros coup de coeur !


MA NOTE: 10/10








 

samedi 11 août 2012

Dan Wells, Je ne suis pas un serial killer





RÉSUMÉ



 



John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais conscient de son cas, et pas spécialement excité à l’idée de devenir un serial killer, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives à l’égard de ses contemporains. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?

Premier volume d’une trilogie consacrée à John Wayne Cleaver, héros au charme irrésistible, Je ne suis pas un serial killer dynamite d’un humour servi très noir tous les clichés du thriller. Avec une intrigue qui surprend en permanence le lecteur, Dan Wells nous tient éveillés jusqu’au bout de la nuit, ce qui reste encore la meilleure façon d’éviter les cauchemars.

Dan Wells est né en 1977. Je ne suis pas un serial killer est son premier roman.

« Avec Reservoir Dogs, il a suffit d’une heure et trente-neuf minutes à Quentin Tarantino pour pulvériser les limites du genre et démoder d’un coup tous les notables du thriller. Avec Je ne suis pas un serial killer, Dan Wells réussit le même exploit en moins de trois cents pages. » Book Apart




BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR





Dan Wells est un auteur de fiction d'horreur américain. Originaire de l'Utah, il réside actuellement à Orem.

Wells a écrit plusieurs romans et une série de bandes dessinées quand il était au lycée.

Wells a trouvé la reconnaissance grâce à son roman "Je ne suis pas un Serial Killer" paru en 2009 et premier épisode d'une trilogie. C'est un roman d'horreur publié en France par Sonatine en 2011.
Source : Wikipedia






 

MON AVIS





Dans la famille "gentils" serial killer, je veux le fils!

Que tous les fans de Dexter ne s'offusquent pas, car même si ce nouveau "héros" présente des similitudes, ce roman reste très différent des Dexter de part son style.

John Wayne Cleaver est un ado de 15 ans, diagnostiqué sociopathe.
Il est persuadé qu'un jour, il deviendra un serial killer. Il est d'ailleurs fasciné par eux et connaît le sujet par coeur.
Il voit régulièrement son psy et s'est établi un code moral et une hygiène de vie très stricts pour ne pas déraper, comme ne pas s'approcher des animaux, éviter les scènes de crimes, etc...

Comble de l'absurde....sa famille tient un funérarium et il adore, bien sûr, tripoter les macchabées...
Évidemment, un beau jour, des cadavres horriblement mutilés sont retrouvés dans sa ville et le pousse à enquêter.

Vous me direz que le thème n'a rien de très original. Non, mais Dan Wells a su donner un style très particulier à son personnage.
Un ado de 15 ans, conscient de son état et luttant pour ne pas étriper ses congénères avec un humour parfois décapant.
Manquant totalement d'empathie, il ne ressent rien mais cherche à comprendre les sentiments du genre humain, se force à avoir un ami, à aider ses voisins et même à aimer sa mère pour paraître normal.
Bref, un désaxé attachant qu'on a envie de voir grandir...car il s'agit pour le moment, d'une trilogie.

Seul petit "hic", le côté surnaturel qui surprend quand on le découvre car on ne s'y attend pas.
Ça ne gâche en rien l'histoire mais ça ferait presque trop mélange de style.
J'ai hâte de lire la suite, à voir si Dan Wells persiste dans l'étrange et comment il fera évoluer son personnage.

Vous qui avez un ado en plein crise à la maison, rassurez vous, il y'a pire.....






MA NOTE: 9/10