samedi 28 juillet 2012

Karine Giebel, Meurtres pour rédemption






 RESUME


 
Vingt ans. Le bel âge ? Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres. 'Il ne m'ont laissé aucune chance (.. .) Maisj'existe encore (.. .) Ca leur ferait trop plaisir que je cesse le combat... Je ne leur ferai pas cette joie (.. .) '. Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble. La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage. Jusqu'au jour où... En taule, même l'inimaginable peut surgir. Une porte s'ouvre... 'La liberté, Marianne, tu dois en rêver chaque jour, chaque nuit, non ?'. Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant. Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?






BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR





Karine Giébel est née dans le Var, où elle vit toujours.

Après une scolarité sans histoire, elle poursuit des études de droit tout en s’essayant à divers métiers. Elle obtient le Prix marseillais du Polar en 2005 pour Terminus elicius. Les Morsures de l’ombre est son troisième roman, elle confirme son talent d’écrivain dans ce thriller psychologique parfaitement maîtrisé











 
MON AVIS


Marianne 20 ans ,championne d'arts martiaux, droguée,  purge une peine de prison à perpétuité pour meurtres.
Le décor est planté pour 1000 pages!

La 1ère partie du roman nous décrit l'univers carcéral dans toute sa violence.
C'est glauque à souhait, la pauvre Marianne est battue, torturée, violée...., C'en est presque trop, je me suis demandée si une telle débauche de violence était nécessaire, et pourtant je n'ai rien contre en temps normal...
Mais bon, l'héroïne est très attachante, elle m'a rappelée Nikita et je me suis laissée embarquer.

Pas de roman de Karine Giebel sans histoire d'amour, il y'en a donc une, avec son maton.
Là, j'avoue que cette partie "niaiserie Harlequin"  m'a un peu lassée et que j'aurais préféré que l'auteure s'attarde un peu moins sur cette partie, même si ça renforce l'humanité du personnage.

Je ne voudrais pas paraître  négative sur ce roman, qui d'ailleurs est encensé par la critique.
C'est un très bon bouquin que j'ai lu très rapidement. C'est  très bien écrit, les personnages sont charismatiques, j'ai beaucoup aimé Marianne mais je trouve que 1000 pages pour traiter le sujet, c'était un peu trop.

Je suis donc un peu moins enthousiaste même si je le conseille.



MA NOTE: 8/10





vendredi 27 juillet 2012

Laurent Botti, Un ticket pour l'enfer





RÉSUMÉ




Son mari la bat depuis des années. Le jour où il essaie de s'en prendre à son fils de neuf ans, elle n'a pas d'autre choix : elle s'interpose... et le tue. Mais son mari est un flic, un ripou, avec des ennemis et des secrets. Maintenant, c'est à elle de payer. Une seule chose compte désormais pour cette mère blessée : fuir, échapper à son passé, et surtout, surtout, protéger son fils, qui, dans des sortes de " transes ", perçoit des bribes d'avenir... un avenir aux couleurs de l'enfer. A moins qu'ils n'arrivent à renverser le destin. Un suspense haletant, une ambiance sombre et inquiétante, des héros à la dérive qui se débattent dans une intrigue palpitante... Après Pleine brume, Fatale lumière, La Nuit du Verseau et Un jour, des choses terribles... vendus à plus de 450 000 exemplaires, Laurent Botti signe un thriller contemporain qui nous fait frissonner de la première à la dernière page.
 
 
 
 
 
 
BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
 
 
 
 
Laurent BOTTI est né à Dijon.Il a passé son enfance en France, son pays natal, et au Maroc, où vit son grand-père peintre. Il a poursuivi des études de droit, puis de journalisme. Il a depuis toujous un grand rêve : écrire. Adepte de Stephen KING et Anne RICE, grand amateur de suspense et d’horreur, il se lance à trente-deux ans dans son premier roman, Pleine Brume, un thriller gothique à l’horreur insidieuse.
 
 
 
 
 
 
 
MON AVIS

La France comporte pas mal d'écrivains talentueux et Laurent Botti , sans conteste, en fait partie.
Mêlant thriller et paranormal, je ne peux pas m'empêcher de faire un comparatif avec Charlie de Stephen King, jusqu'au nom de l'héroine qui est... Charlie!
Aucun doute sur l'inspirition de l'auteur . Prenons ça pour un hommage au grand maître. :)

Ceci dit, même si les 2 romans sont très proches, c'est très bien écrit, avec des personnages hauts en couleur et on embarque très facilement dans l'histoire, Laurent Botti ayant son propre style.

On tremble pour cette mère qui n'a qu'un but, sauver son petit garçon.
On a mal pour elle quand elle se fait sauvagement battre par son mari, flic ripoux.
Jusqu'au jour où elle le tue et qu'elle est obligée de partir en cavale et c'est là qu'on comprend toute la portée de ce fameux "ticket pour l'enfer" ....!
Course poursuite par la police, une bande mafieuse, une secte.... bref, tout se ligue contre Charlie et son fils.

Un très bon bouquin, dont la fin laisse présager une suite...Vite Mr Botti !


MA NOTE: 9/10




jeudi 26 juillet 2012

Maud Tabachnik, Le chien qui riait



RESUME
                 






Trois destins ordinaires d'ados basculent dans la haine, le crime, et la violence. Leur route va croiser celle de Stark, un flic cassé par la vie que ce nouveau monde criminel horrifie. Et ce ne sont ni les sentiments amoureux qu'il ressent pour la mère de l'un d'eux, ni son expérience de flic confronté depuis toujours à l'extrême violence d'un monde qui n'en finit pas de se perdre, qui vont l'aider à garder la foi dans l'humanité. Heureusement il y a le chien. .

 
 
 
 
 
 
BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

Maud Tabachnik entreprend des études secondaires générales et commerciales, mais, après le bac et quelques hésitations, elle se décide pour la kinésithérapie dont elle sera diplômée en 1963 et qu'elle exercera pendant dix-sept ans avec une spécialisation d'ostéopathie. Elle est passionnée de lecture, de cinéma, aime la nature et les villes et adore les bêtes.
En 1983, elle part vivre en Touraine où elle commencera d'écrire sans envisager d'abord la publication. Dix ans plus tard, elle revient dans la capitale et se consacre entièrement à l'écriture. 





MON AVIS:

Une écrivain française qui fait des polars américains, oui c'est possible, c'est Maud Tabachnik.
Après l'excellent " Le cinquième jour", c'est le second roman que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier.
Voilà un flic torturé à souhait comme on les aime, désabusé et solitaire, sombrant petit à petit dans l'alcoolisme et qui tombe amoureux au hasard d'une enquête, de la mère d'un ado plus que perturbé....
Les chapitres sont courts et percutants, narration alternée entre enquête de police à la 3ème personne du singulier et le meurtrier principal à la première personne, ça fait rebondir le rythme du roman et donne 2 visions de l'histoire.
Plusieurs enquêtes se chevauchent et finissent par se rejoindre.
Ne cherchez pas dans ce livre un suspense insoutenable, les assassins sont connus dès le départ mais la violence va crescendo et fait se poser de vraies questions sur nos "petits anges " :)
400 pages qui se lisent très facilement, le personnage de Stark est attachant , on ne s'ennuie pas et la fin nous laisse une note optimiste.
MA NOTE:   8/10
 
 
 

FAN DE THRILLERS

A force de visiter les blogs existants, je me suis dit qu'il fallait que je cesse les lectures égoistes et que je partage les avis ( qui n'engageront que moi ) sur ma compulsion.

Vous trouverez dans ce blog, principalement des critiques de thrillers, j'ai besoin de frissonner quand je lis un livre!

Cependant, je n'ai pas d'oeillères et il se peut qu'au fil de mes lectures, se glisse autre chose que des meurtres sanglants et des serials
killers...
C'est avec plaisir que je lirai vos commentaires, alors n'hésitez pas..

et bienvenus chez moi!